Couteau universel japonais artisanal Masakage Koishi 15cm

Description

Les couteaux japonais Masakage Koishi sont méticuleusement réalisés à la main par l’artisan renommé Yoshimi Kato, qui jouit d’une excellente réputation dans le domaine des couteaux de cuisine japonais de haute qualité.

Ayant été l’élève de maîtres établis, dont Hiroshi Kato, son beau-père, Yoshimi Kato fait partie des membres fondateurs du Village Coutelier de Takefu, un lieu de rassemblement pour forgerons désireux d’échanger savoir-faire et expériences. À la retraite de son maître, il a pris la relève de l’atelier, continuant ainsi la production de ses lignes tout en développant ses propres séries de couteaux.

Un couteau de cuisine japonais avec une lame brute de forge

Ce couteau polyvalent arbore une lame forgée selon la structure en San Maï (traduisant « 3 couches »), typiquement japonaise. Cette technique se compose d’un noyau en acier Aogami Super (ou Blue Super Steel) riche en carbone, produit par le sidérurgiste Hitachi, recouvert d’une couche d’acier inoxydable qui l’entoure pour former les deux autres couches, garantissant ainsi équilibre entre dureté et souplesse sans compromis sur la flexibilité de la lame.

L’acier Blue Super Steel contient environ 1,5% de carbone, un chiffre bien supérieur à la moyenne occidentale de 0,5%, ce qui en fait un alliage remarquable ! Le carbone est crucial pour augmenter la dureté de l’acier. La dureté de cette lame atteint un impressionnant 65HRC sur l’échelle de Rockwell, vous assurant une rétention du tranchant excellente et des performances de coupe impressionnantes, l’Aogami étant particulièrement efficace sur les aliments fibreux.

Bien que sa rigidité soit élevée, l’acier Aogami reste simple à aiguiser à la pierre quand cela s’avère nécessaire ! De plus, l’émouture plate (« flat ») est facile à reproduire, tout en étant esthétiquement plaisante et robuste.

Ce couteau artisanal japonais affiche une finition brute de forge authentique qui lui confère une véritable personnalité ! Très recherchée par les chefs japonais, cette finition non polie apporte un caractère traditionnel à la lame. De plus, la surface a été martelée, d’où le nom de la gamme, Koishi, signifiant « galet » en japonais.

Le manche, quant à lui, est réalisé en bois de cerisier, une essence typiquement japonaise, durable et solide. Sa teinte claire et son grain discret contribuent à une esthétique élégante. Le bois est associé à une mitre en pakkawood noir, une matière composite à base de résine et de bois laminé pour un contraste agréable.

Façonné en octogonal, ce manche ergonomique convient à la fois aux droitiers et aux gauchers, vous offrant une prise en main confortable, essentielle pour les sessions prolongées en cuisine.

Enfin, de la pâte à bois a été incorporée à l’interface entre la lame et le manche pour éviter que l’eau ou les résidus alimentaires ne pénètrent à l’intérieur.

(Hiroshi san à gauche et Yoshimi san à droite)

L’entretien d’un couteau japonais artisanal

Ce couteau universel japonais est conçu pour être oxydable (malgré la présence d’une couche d’acier inoxydable) et demande donc un entretien soigné. Pour cela, lavez-le uniquement à la main avec une éponge non abrasive et un détergent doux, sans mouiller le manche. Après lavage, séchez-le immédiatement pour éliminer toute humidité et rangez-le dans un endroit sec. Le lave-vaisselle est à éviter, tout comme laisser tremper dans l’eau !

Au fil des utilisations, il est normal que la teinte de la lame varie légèrement ; cela résulte d’une réaction naturelle du carbone face à l’acidité des aliments et à l’humidité ambiante.

De temps à autre, vous pouvez appliquer une fine couche d’huile minérale pour un entretien approfondi.

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