Couteau sujihiki 24cm japonais artisanal Masashi Yamamoto…

Description

Découvrez le savoir-faire exceptionnel du forgeron Masashi Yamamoto.

Ce couteau sujihiki est forgé par Masashi Yamamoto san, un jeune forgeron japonais innovant, concevant des couteaux d’une qualité remarquable. Il a appris son métier en famille, auprès de son frère aîné, et a ouvert son propre atelier en 2013, un passage marquant vers la création de lames uniques.

Masashi Yamamoto conçoit des couteaux qui se distinguent par la dureté de leur lame, obtenue par des traitements techniques et thermiques spécifiques. Bien qu’il soit encore jeune, il partage déjà son savoir-faire avec deux apprentis, tout en forgeant avec un style flamboyant : en tongs avec une cigarette, il incarne le charme de l’artisanat.

Un sujihiki japonais de qualité supérieure

Le couteau sujihiki Masashi Yamamoto se dote d’une lame San Maï, une structure emblématique japonaise constituée de trois couches d’acier. Le noyau central, en acier rigide, est entouré d’une couche plus douce, repliée, assurant protection et flexibilité. Bien que la souplesse soit contrôlée, cela permet une meilleure résistance aux chocs.

Pour le noyau de cette lame, Masashi san utilise de l’acier Aogami #1 (ou Blue Paper Steel #1), reconnu mondialement et produit par les aciéries Hitachi.

Avec un taux de carbone d’environ 1,3 %, cet acier de haute qualité assure une dureté appréciable. La lame atteint 63 HRC, garantissant un tranchant efficace qui dure dans le temps.

Ce matériau est plus coûteux, car peu de forgerons sont capables de le travailler sans pertes. Mais Masashi Yamamoto s’affirme parmi les experts, maitrisant cet alliage avec brio.

La couche extérieure en fer doux protège le noyau en Aogami #1, tout en équilibrant la structure. Avec ces deux aciers, la lame est susceptible d’oxydation, il convient donc de l’entretenir minutieusement (nos conseils sont disponibles plus bas sur cette page).

Enfin, un éclat traditionnel Black Nashiji orne la lame, lui conférant un aspect brut de forge. Des kanji finement gravés et le poinçon du forgeron renforcent son authenticité.

Notez que les couteaux Masashi Yamamoto possessent une pointe plus fine que la moyenne, facilitant des découpes naturelles et précises. Cependant, soyez vigilant afin de ne pas exercer une pression excessive, car la flexibilité a ses limites !

Le manche est conçu en forme octogonale pour offrir confort et maniabilité, convenant à tous les cuisiniers, gauchers ou droitiers.

Fabriqué en bois de cognassier, ce manche, dont la couleur claire est typique, est un choix judicieux pour sa résistance aux variations de température et à l’humidité.

Il est agrémenté d’une mitre en ébène sombre, offrant un joli contraste, les deux essences étant séparées par un fin anneau en micarta blanc.

Entretien optimal d’un couteau japonais en acier carbone

La lame du sujihiki est sensible à l’oxydation du fait de sa composition. Il est essentiel de ne jamais passer le couteau au lave-vaisselle et d’éviter de le laisser tremper dans l’évier.

Nettoyez-le à la main avec une éponge douce et un détergent adapté, en veillant à ne pas mouiller le manche. Essuyez soigneusement le couteau après nettoyage et retirez toute trace d’humidité avant de le ranger dans un endroit sec.

Il est normal que la lame évolue au fil du temps, changeant légèrement de couleur. Cela résulte des réactivités du carbone face à l’humidité et à l’acidité de certains aliments.

Pour nourrir la lame, il est conseillé d’appliquer quelques gouttes d’huile minérale occasionnellement avec un torchon doux.

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