Couteau yanagiba japonais artisanal 27cm Sakai Takayuki B…

Description

Le forgeron Kenji Togashi et l’entreprise Sakai Takayuki

Fondée dans les années 1950 à Sakai, au Japon, l’entreprise Sakai Takayuki s’est distinguée par son expertise fine dans l’art de la coutellerie. Héritière de la tradition des forgerons qui fabriquaient des katanas pour les samouraïs, la marque continue de transmettre avec passion les méthodes de fabrication d’une génération à l’autre. Ses couteaux japonais sont le sommet de la qualité artisanale !

Kenji Togashi, maître forgeron de la région de Sakai, a été engagé pour concevoir la gamme Byakko. Sa carrière a débuté dans les années 60 et il a su développer une expertise impressionnante, étant l’un des rares forgerons capables de forger des lames Honyaki avec succès. Ses nombreuses récompenses, notamment le statut de Dento-Kureishi décerné par le Ministère de l’Économie japonais dans les années 90, attestent de ses compétences exceptionnelles. Cette reconnaissance met en lumière son dévouement envers la préservation du savoir-faire traditionnel.

Le couteau yanagiba est un élément clé de la cuisine japonaise ! Grâce à sa longue lame ultrafine, il excelle dans la découpe du poisson cru, le rendant parfait pour la préparation de sashimis et sushis. À éviter sur des aliments trop durs, comme les courges ou les os !

Une lame haut de gamme pour un tranchant remarquable

La lame de ce yanagiba est fabriquée selon la technique de fabrication traditionnelle San Maï, désignant « 3 couches ». Ce procédé consiste à forger un noyau d’acier rigide, lequel est ensuite enveloppé d’une couche d’acier plus souple, créant ainsi une structure harmonieuse.

Le noyau est forgé en acier japonais Shirogami #1 (ou White Steel #1), un alliage haut de gamme produit par Hitachi, un sidérurgiste de renom. « Shirogami » s’exprime par le papier blanc qui enveloppe l’alliage durant sa fabrication. Cet acier, respecté pour ses racines japonaises, est apprécié par les chefs qui préfèrent les valeurs traditionnelles pour sa maniabilité.

Ce précieux alliage est renforcé en minerais de fer et contient environ 1,2% de carbone, des éléments cruciaux pour améliorer la dureté. Avec une dureté de 62HRC sur l’échelle de Rockwell, sa lame permet d’obtenir un tranchant exceptionnel qui conserve sa performance sur le long terme, facilitant ainsi les aiguisages espacés. Néanmoins, elle reste simple à aiguiser lorsqu’une intervention est nécessaire.

Sa structure microscopique assure une homogénéité parfaite, garantissant une distribution uniforme des micro-carbures à la surface de l’alliage, favorisant ainsi sa pureté et renforçant sa résistance aux éclats.

L’enveloppe extérieure en acier plus souple protège le noyau des chocs, tout en offrant un bel équilibre du tranchant, tout en ajoutant une flexibilité d’utilisation appréciable.

Le tranchant de la lame est spécifiquement biseauté, affûté d’un seul côté, facilitant l’écartement des tranches lors de la découpe. De plus, une émouture creuse au dos empêche les aliments de coller, favorisant la circulation de l’air durant l’utilisation.

Des kanjis sont gravés sur le dessus et le dos de la lame, apportant une touche d’authenticité à votre couteau japonais artisanal. L’un des kanjis portés sur le dos se lit 白虎, « Byakko », ce qui signifie « Tigre blanc », en lien évident avec le nom de la gamme.

Un couteau artisanal japonais au manche élégant

Le manche en bois d’ébène de ce couteau artisanal se distingue par sa teinte brun foncé, s’approchant presque du noir. Sa densité élevée en fait un matériau robuste, capable de résister aux fissures, idéal pour une utilisation quotidienne en cuisine.

Sa forme octogonale assure une prise en main confortable, spécialement conçue pour des heures de découpe, réduisant ainsi la fatigue causée par une utilisation prolongée.

Les chaleureux tons de l’ébène se mélangent harmonieusement avec une mitre et un culot en corne de buffle noire. Étant un matériau vivant, la corne présente de subtiles variations entre les modèles, ajoutant une touche de singularité à chaque couteau.

À première vue, il peut sembler que la lame ne s’insère pas correctement dans le manche, mais ce n’est pas le cas ! Le machi apparent est une tradition de Sakai, visant à perfectionner l’équilibre du couteau en agissant sur son centre de gravité.

Pour garantir une herméticité parfaite, de la pâte à bois a été appliquée pour combler de petits espaces entre la lame et le manche, évitant ainsi toute infiltration de liquide ou d’aliments.

Entretien de votre couteau

Pour prendre soin de ce couteau artisanal japonais, un entretien exclusif à la main est impératif. Évitez de le placer au lave-vaisselle ou de le laisser tremper dans l’évier. Utilisez un savon doux et une éponge non abrasive tout en limitant l’humidité sur le manche. Après nettoyage, séchez immédiatement pour éliminer toute humidité résiduelle, puis rangez-le dans un endroit sec.

Avec le temps, il est naturel d’observer une légère variation dans la couleur de la lame, conséquence de la réactivité du carbone face à l’humidité ou à l’acidité des aliments.

Ce couteau artisanal est accompagné d’un étui de protection pour assurer un rangement sécurisé. Ce dispositif préserve la lame des éléments extérieurs tout en minimisant les risques de blessures lors de la manipulation.

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