Couteau santoku japonais artisanal Kasahara Shigehiro for…

Description

Ce précieux couteau santoku japonais est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre deux forgerons de renom au Japon.

Forgé par l’illustre Yoshikazu Ikeda et affûté par le talentueux Kasahara Shigehiro, ensemble, ils cumulent des décennies d’expérience dans l’art de la coutellerie.

Une lame japonaise de qualité supérieure.

Ce couteau artisanal se distingue par sa construction San Maï : là où le noyau est constitué d’un alliage rigide, il est enveloppé d’une couche d’acier plus douce, équilibrant ainsi sa dureté et lui conférant une meilleure résilience à l’usage.

Au cœur de ce couteau se trouve l’acier Shirogami 2, également connu sous le nom de White Steel 2, fourni par l’aciérie Hitachi, qui alimente de nombreux artisans japonais. Cet acier a une structure très homogène, apprécié pour sa pureté exceptionnelle. On le considère comme l’acier le plus proche du tamahagane, traditionnellement utilisé pour les épées japonaises. Facile à aiguiser, le Shirogami 2 supporte un tranchant poussé, atteignant une dureté de près de 61 HRC sur l’échelle de Rockwell.

Le cœur en Shirogami 2 bénéficie d’une protection en fer plus tendre. Ce mélange d’acier offre non seulement une protection, mais équilibre également la dureté pour éviter les ébréchures.

Vous remarquerez la transition entre les deux aciers sur la partie basse de la lame, où une légère différence de teinte est perceptible.

Un manche japonais traditionnel en magnolia.

Le manche de votre couteau est conçu en magnolia, un bois clair bien connu pour sa résistance à l’humidité et son toucher doux en main. Sa forme octogonale assure une prise en main confortable et un contrôle optimal lors de la découpe.

Complété par une mitre en corne blanche, qui établit élégamment le contact avec la lame, cette matière vivante présente des variations de couleur naturelles, garantissant l’unicité de chaque modèle. La mitre est ornée d’un autocollant doré qui atteste de l’authenticité.

Grâce à de la pâte à bois, la lame est parfaitement scellée dans le manche, assurant l’étanchéité.

Soulignons que la partie de la lame, la machi, est volontairement laissée visible où elle s’insère dans le manche. Cette tradition, issue de Sakai, permet de parfaire l’équilibre du couteau en influençant son centre de gravité.

Comment prendre soin de ce couteau japonais ?

La lame de ce santoku est oxydable, une caractéristique due à la présence de Shirogami et de fer. Il nécessite un entretien rigoureux : évitez le lave-vaisselle et ne le laissez pas tremper dans l’eau.

Pour préserver le couteau, lavez-le soigneusement à la main immédiatement après utilisation avec une éponge et un détergent doux (évitant de mouiller le manche). Essuyez-le ensuite et rangez-le dans un endroit sec. Même avec des soins parfaits, la couleur de la lame peut changer avec le temps, ce qui est normal ! Cela résulte des aliments découpés, de leur acidité et de l’humidité ambiante.

Il est également possible d’huiler la lame de temps en temps avec de l’huile minérale pour la protéger.

En savoir plus sur ces maîtres forgerons.

Ikeda san, à gauche et au centre, et Kasahara san à droite et à l’extrême droite, se sont tous deux méticuleusement formés dans la ville de Sakai, un berceau de la coutellerie japonaise. Certifié par le gouvernement japonais, Ikeda est l’un des rares forgerons capables de forger des lames honyaki, s’inspirant des mêmes techniques ancestrales que celles des épées japonaises. Kasahara, Maître Artisan Traditionnel, a également fait ses preuves lors de compétitions d’affûtage, ce qui lui confère un savoir-faire inestimable.

Ce couteau santoku incarne parfaitement l’harmonie entre ces deux grands artisans : forgé par Ikeda san et affûté par Kasahara san, il promet une performance de coupe remarquable.

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